Structure de soins spécialisée dans l’imagerie Ophtalmologique et dans la prise en charge des maladies rétiniennes
La photobiomodulation (PBM) aussi appelée luminothérapie, est une approche thérapeutique pour le traitement de différentes maladies rétiniennes et notamment la dégénérescence maculaire liée à l’âge débutante ou intermédiaire. Cette procédure thérapeutique a récemment obtenu l’approbation de la FDA (Food and Drug Administration) aux Etats Unis.
Elle consiste à l’utilisation d’une lumière diffuse proche de l’infra-rouge, de faible puissance, capable de « régénérer » les cellules de la rétine et notamment de l’épithélium pigmentaire, conduisant éventuellement à une amélioration du tableau clinique.
Le système utilisé au Centre Rabelais est le VALEDA Air Light Delevery System. Le traitement est adressé aux patients présentant des drüsen séreux confluents, des décollements de l’épithélium pigmentaire drusénoïdes et des drüsen réticulés.
La procédure thérapeutique consiste en 3 séances sur 3 semaines réalisées à 1 jour d’intervalle.
Les patients doivent avoir au moins 50 ans et ne doivent présenter aucun trouble neurologique possiblement lié à l’exposition à des lumières intenses (épilepsie).
La durée du traitement ne dépasse pas les 5 minutes. Un bilan rétinien complet de base sera réalisé avant le début du traitement et une évaluation du résultat sera réalisée à 6 mois. Il est possible que le traitement puisse être répété une à deux fois au cours de la première année.
Les résultats de la PBM consistent en un ralentissement de la formation de l’atrophie, une augmentation de l’acuité visuelle, une augmentation de la sensibilité aux contrastes ainsi qu’une réduction du volume occupé par les amas dégénératifs (drüsen).
Bien que l’amélioration de ces paramètres cliniques ait pu être démontrée, il ne faut pas oublier que chaque patient pourra avoir une réponse tout à fait unique au traitement : il ne faut donc pas s’attendre que le résultat soit identique chez tous les patients.
Effets secondaires : aucun effet secondaire n’a pu être enregistré fait exception pour une vision floue et des troubles visuels temporaires essentiellement liés à l’éblouissement. Les troubles visuels sont normalement de courte durée et temporaires.
La Photothérapie Dynamique (PDT) à la Visudyne (vertéporfine) est un traitement oculaire consistant à administrer par voie intraveineuse un médicament photosensibilisant (Visudyne), puis à activer ce produit au niveau de la rétine grâce à un laser diode à lumière froide de longueur d’onde 689 nm.
Cette activation provoque une réaction photochimique ciblée entraînant l’occlusion sélective de néovaisseaux pathologiques, tout en préservant au maximum les tissus rétiniens avoisinants.
Objectif du traitement
La PDT permet de détruire ou fermer sélectivement des néovaisseaux ou des zones d’hyperperméabilité choroïdienne, de stabiliser ou améliorer l’acuité visuelle, et de réduire l’œdème maculaire d’origine vasculaire ou inflammatoire.
Indications
Les principales indications incluent notamment :
Aujourd’hui, la PDT peut rester une option alternative ou complémentaire lorsque les anti-VEGF sont insuffisants, notamment dans la choroïdopathie polypoïdale.
Pour quels patients ?
Le profil typique correspond à des patients présentant une CSC chronique persistante, un épanchement maculaire supérieur à 3 mois, une néovascularisation choroïdienne atypique, ou une intolérance / réponse insuffisante aux anti-VEGF.
Examen préalable indispensable
Mécanisme d’action
La Visudyne, activée par le laser, génère des radicaux oxygénés cytotoxiques et une thrombose locale contrôlée. Le résultat attendu est une occlusion des néovaisseaux anormaux sans destruction des photorécepteurs ou de la choroïde saine autour.
Résultats attendus
Dans la CSC chronique, on attend une résorption du liquide sous-rétinien, un gain ou une stabilisation visuelle, et une diminution du risque d’évolution atrophique.
Dans la néovascularisation choroïdienne, la PDT vise une stabilisation de l’acuité visuelle et une réduction de l’exsudation, avec possibilité de potentialisation par association aux anti-VEGF (thérapies combinées).
L’injection intra-vitréenne (IVT) est un geste médical ophtalmologique qui consiste à injecter un médicament directement dans le vitré, la substance gélatineuse qui remplit l’intérieur de l’œil. Ce geste permet au traitement d’agir rapidement et efficacement sur la rétine.
Pourquoi réalise-t-on ce type d’injection ?
L’IVT est utilisée pour traiter plusieurs maladies de la rétine, notamment :
Les médicaments les plus couramment administrés
Quels sont les effets secondaires possibles ?
Effets bénins et fréquents
Complications rares mais graves (nécessitent une consultation urgente)
Ces symptômes peuvent évoquer une infection (endophtalmie) ou un décollement de rétine.
Recommandations après l’injection
Fréquence des injections
Selon la maladie et la réponse au traitement, les injections peuvent être mensuelles, espacées progressivement (treat & extend), ou réalisées en "cures" selon un calendrier défini par l’ophtalmologiste.
Bénéfices attendus
L’objectif principal est de préserver la vision à long terme.
• L’Angiographie est un examen fondamental dans l’arbre décisionnel diagnostique des pathologies rétiniennes qui permet de visualiser les vaisseaux de la rétine à l’aide d’un colorant de contraste injecté par voie intraveineuse dans le bras.
• Le fond d’œil est ensuite éclairé avec une certaine lumière qui rendra le produit fluorescent . La prise de photographie durant cette séquence permettra d’établir une cartographie des vaisseaux de la rétine pour dépister différentes anomalies.
• L’angiographie peut être réalisée avec deux catégories de colorants de contraste , chacun possédant des spécificités :
• La fluorescéine est un colorant jaune, le plus couramment utilisé. Il permet de mettre en évidence tous les petits vaisseaux qui irriguent la rétine.
• Angiographie à la fluorescéine chez un patient atteint de DMLA humide : Le colorant met en évidence la présence d’une structure vasculaire anormale dans la rétine appelée néovaisseaux au temps précoce de la séquence .
• Ce colorant vert est utilisé spécifiquement pour visualiser le réseau vasculaire situé sous la rétine qu’on appelle la choroïde.

• Instillation de collyre pour dilater la pupille offrant des prises de vues plus étendues de la rétine
• OCT MACULAIRE :
• La tomographie à cohérence optique est une technique d’imagerie non contact , non invasive et indolore permettant d’obtenir des images en coupes de la rétine dans toute son épaisseur . Elle s’apparente à une échographie optique et enregistre le temps de retour de lumière qui se réfléchit sur le tissu .
• Son importante résolution permet d’obtenir une segmentation des différentes couches de la rétine , d’en observer les différentes modifications et de quantifier l’épaisseur rétinienne
Image en coupe d’un OCT normal
Image en coupe en OCT d’une DMLA humide avec présence de Neovaisseaux choroïdiens dans la rétine .
• OCT DU NERF OPTIQUE:
• Mesure de l’épaisseur des fibres optiques :
• La tomographie à cohérence optique (Optical Coherent Tomography) permet de mesurer l’épaisseur du tissu nerveux à la surface de la rétine et plus particulièrement autour de la tête du nerf optique. L’examen OCT est capable de dépister les signes précoces de souffrances du nerf optique dans les cas de glaucome débutant avant même l’apparition d’une détérioration du champ visuel.
• Mesure de l’épaisseur des couches ganglionnaires :
• La couche des cellules ganglionnaires est située juste en dessous de la couche des fibres optiques.
• On observe des pertes de 40 à 50% des cellules ganglionnaires avant une atteinte du champ visuel.
• L’association de la mesure des fibres optiques et de l’épaisseur des couches ganglionnaires maculaires augmente la sensibilité diagnostique du glaucome au stade le plus précoce.
• Lorsque le nerf optique souffre, ses fibres nerveuses s’amincissent sans pouvoir ultérieurement se régénérer. L’atteinte du champ visuel commence toujours par la périphérie avec une efficience visuelle centrale préservée et cela sans aucun symptôme perçu. On considère qu’il faut perdre 70% de ces fibres nerveuses pour avoir un impact sur le champ visuel central.
• La neuropathie glaucomateuse est souvent associée à des problèmes tensionnels mais pas seulement, il existe également une forme de glaucome dite à pression normale.
• L’irréversibilité de la perte des fibres associée au coté asymptomatique du glaucome renforce l’intérêt d’un dépistage précoce de la maladie afin de mettre en place une thérapeutique lorsque cela est nécessaire.
• L’OCT est donc un outil intéressant pour le dépistage du glaucome et également pour le suivi des patients glaucomateux en association avec l’examen du champ visuel.


Centre Ophtalmologique Rabelais
2, Rue Antoine de Saint-Exupéry
69002 Lyon
04 78 95 09 08
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Lignes de métro : A et D
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Et 40 / 15 / 35
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Et Le Vendredi de 9h à 17h00
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